Des membres de l’OICRM obtiennent des subventions du CRSH et du FRQ

L’OICRM félicite ses membres qui ont récemment obtenu des subventions du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et du Fonds de recherche du Québec (FRQ)!
 
Félicitations tout d’abord à Hélène Boucher, membre régulière de l’OICRM et professeure au département de musique de l’UQAM, pour l’obtention du Soutien à la recherche pour la relève professorale (2021-2024) du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC)!


Étude des jeux musicaux de cours d’école au Québec

En enseignement de la musique, il est de plus en plus reconnu que les expériences informelles vécues dans l’enfance ont un impact important sur le développement musical. Parmi ces pratiques figurent les jeux musicaux de cours d’école (jeux de mains, de cordes à danser, d’élastiques, de ballons, de poursuite) qui renferment les éléments typiques de la chanson d’expression française tout en combinant des éléments kinesthésiques soutenant le développement des habiletés motrices et sociales. L’objectif de cette recherche est de répertorier ce répertoire afin de mieux comprendre les caractéristiques, complexités et spécificités des chants et jeux de notre territoire, d’enrichir le matériel pédagogique des musiciens-éducateurs, tout en sauvegardant ce patrimoine immatériel.

Félicitations aux deux membres réguliers de l’OICRM Serge Cardinal, professeur au département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal et Jonathan Goldman, professeur à la faculté de musique de l’Université de Montréal, respectivement chercheur principal et co-chercheur du projet Studio Glenn Gould qui obtient une Subvention de recherche-création (2021-2024) du FRQSC!

Studio Glenn Gould – pour une transcription audio-visuelle de la musique

Studio Glenn Gould – pour une transcription audio-visuelle de la musique est un projet de recherche-création inspiré par la pratique télévisuelle de Glenn Gould. La recherche-création à la Gould, c’est une tentative d’atteindre à un intime entrelacement entre des pratiques : jouer de la musique, écouter de la musique, penser la musique ; une tentative de faire résonner leurs modalités : lire, voir, analyser, répéter, écouter, interpréter, montrer, partager ; une tentative d’ouvrir un espace de rencontre entre leurs divers matériaux : sons, tons, voix, paroles, gestes, figures, images, opinions, affections, concepts ; une tentative de constituer une communauté esthétique par raccordement des instruments : piano, microphones et caméras raccordés à la chaîne stéréo, à la radio, au téléviseur, tous ces éléments eux-mêmes raccordés au texte critique, à la conférence, à la classe de littérature musicale. Notre projet de recherche-création voudrait tirer tout le potentiel méthodologique, esthétique et théorique de cet espace virtuel d’expérience. Par quels moyens y parviendra-t-il ? Il faut d’abord se fabriquer une méthode : ce sera la transcription audio-visuelle de la musique. Il faut ensuite poser un problème : ce sera les différentes formes de l’espace qui participent de la composition, de l’interprétation et de l’écoute de la musique. Il faut encore trouver un ensemble et un genre musicaux grâce auxquels mettre à l’épreuve cette méthode et explorer ce problème : ce sera le quatuor à cordes (qui est inséparable d’une mise en espace de la musique), et spécialement le Quatuor à cordes, op. 1, de Glenn Gould (qui, par ses allusions et son hétérogénéité, appelle la transcription). Enfin, il faut que tout cela trouve une configuration esthétique et, par cela même, une vertu heuristique : une installation pour quatre écrans (sur lesquels sont distribués les interprètes, mais aussi des formules théoriques, des fragments de partitions, des diagrammes, etc.), huit haut-parleurs (qui font entendre le Quatuor à cordes, mais aussi des régimes de parole qui vont de l’expression d’une sensation d’espace à la formulation d’une théorie esthétique de la spatialisation musicale) et un piano à queue Yamaha Disklavier augmenté d’une interface MIDI et donc capable de jouer de manière autonome, en parallèle ou en alternance, une transcription ou une réduction du Quatuor.

Félicitations également à Myriam Boucher, membre régulière de l’OICRM, professeure à la Faculté de musique de l’Université de Montréal, artiste et chercheuse associée au projet Interférences : Murmures d’une supernova, récipiendaire du programme pilote PRISME, financé par le FRQNT et le FRQSC.
 
Interférences : Murmures d’une supernova

5 juillet 1054. Un nouvel astre s’invite au milieu du ciel. Il est 4 fois plus brillant que Vénus et peut être vu même en plein jour. Résultat d’une articulation fine entre des sources graphiques et sonores authentiques produites par ces différentes communautés, cette œuvre rendra compte de la puissance poétique qui peut naître de la rencontre entre ces points de vue et leur émerveillement conjoint fasse au spectacle du cosmos, tout en établissant une représentation équitable entre savoirs traditionnels et scientifiques.

Laurent Drissen (Université Laval), Rafael Zaldivar (Université Laval), Myriam Boucher (Université de Montréal), Thomas Martin (Université Laval), Laurie Rousseau-Nepton (Téléscope Canada-France-Hawaï), Pulsart Trio (Artiste).

Finalement, félicitations aux membres régulier et régulières Pierre Michaud, Caroline Traube, Jean-Michaël Lavoie, Jimmie Leblanc, professeur-e à la Faculté de musique de l’Université de Montréal, et au membre post-doctoral Jason Noble, qui contribuent tous et toutes au partenariat ACTOR, dont l’un des nouveaux projets se voit octroyer une subvention sur 5 ans du programme Savoir, financé par le CRSH. Le démarrage du projet avait été soutenu en 2019 par une subvention de l’OICRM. Ce nouveau projet dirigé par Stephen McAdams rassemble des chercheur-ses et chercheur-ses-créateur-trices des cinq universités participant au projet EROC|CORE. 

Le projet est dédié à l’analyse des pratiques d’orchestration dans le contexte de la musique d’ensemble. Cette subvention permettra de poursuivre le travail entamé avec les ensembles de recherche en orchestration contemporaine EROC | CORE (Ensemble de Recherche en Orchestration Contemporaine | Composer-Performer Research Ensemble). En résumé, le projet vise à : 1) analyser le timbre et d’orchestration à partir des perspectives des objectifs et des fonctions de l’orchestration, des techniques d’orchestration et des principes de regroupement perceptif à travers lesquels le timbre agit comme une force structurante dans la musique; 2) appliquer les méthodologies développées à l’analyse des compositions d’étudiants participant au projet et des performances de ces oeuvres par les ensembles CORE des cinq institutions participantes; 3) utiliser les résultats des analyses pour enrichir l’enseignement de l’orchestration et pour intégrer des concepts reliés au timbre et à l’orchestration aux cours d’écriture et d’analyse. 

Stephen McAdams (chercheur principal, Université McGill), Martha de Francisco (Université McGill), Robert Hasegawa (Université McGill), Nicole Biamonte (Université McGill), Christoph Neidhofer (Université McGill), Guillaume Bourgogne (Université McGill), John Hollebeck (Université McGill), Lindsey Reymore (Université McGill), Joseph Leo Sullivan (Université McGill), Matthew Zeller (Université McGill), Pierre Michaud (Université de Montréal), Caroline Traube (Université de Montréal), Jean-Michaël Lavoie (Université de Montréal), Jimmie Leblanc (Université de Montréal), Jason Noble (Université de Montréal), Eliot Britton (Université de Toronto), Keith Hamel (Université de Colombie-Britannique), Roger Reynolds (Université de Californie à San Diego), Rand Steiger (Université de Californie à San Diego).