Le comité scientifique de l’Observatoire a l’honneur d’octroyer le titre de membre émérite de l’OICRM à Monique Desroches. Aujourd’hui professeure émérite de l’Université de Montréal, Monique Desroches a été l’une des membres fondatrices de l’Observatoire. Directrice pendant de nombreuses années du Laboratoire de recherche sur les musiques du monde (LRMM) ainsi que du Laboratoire d’ethnomusicologie et d’organologie (LEO), on lui doit le développement de plusieurs projets de recherche au sein de l’OICRM, dont certains ont mené à des ententes et à des collaborations au niveau international.
Outre ses nombreuses publications, les travaux de Monique Desroches ont donné naissance à un centre de documentation spécialisé sur les musiques du monde, rassemblant une foule de documents écrits, sonores et audiovisuels. Elle est également à l’origine d’une programmation d’enseignement, de recherche et d’animation dans le domaine des traditions musicales, notamment des Antilles. Au cours de sa carrière, elle a développé une Collection scientifique de quelque 850 instruments de musiques du monde et a contribué à l’essor d’une station multimédia en ethnomusicologie (production de CD-ROMs, de DVD-ROMs, et diffusion multimédia en ligne). Ses services à la collectivité comptent plusieurs expositions d’instruments de musique, des conférences et animations, ainsi que la mise sur pied de son centre de documentation.
Présente au sein des instances de l’OICRM et participant activement au développement du regroupement stratégique, notamment en favorisant la recherche interdisciplinaire, la professeure Desroches a joué un rôle important au sein de la communauté. C’est pourquoi le comité scientifique a le plaisir d’annoncer sa nomination à titre de membre émérite de l’OICRM. Rappelons qu’est nommée membre émérite toute personne à la retraite qui a mené ou qui mène une activité remarquable de recherche ou de recherche-création en musique. Le comité scientifique veut ainsi souligner l’apport de Monique Desroches à la vie scientifique de l’OICRM et par le fait même maintenir un lien privilégié avec cette pionnière de l’ethnomusicologie francophone en Amérique du Nord.