Sous la direction de Sylvain Caron, François de Médicis et Michel Duchesneau. Montréal : Les Presses de l’Université de Montréal, 2006.
Dans la première moitié du XXe siècle, les milieux artistiques français foisonnent de réalisations, les artistes se connaissent, se côtoient et mettent en commun une énergie créatrice exceptionnelle. Il n’est donc pas étonnant de constater que les collaborations des musiciens français à des projets collectifs ont rarement été aussi nombreuses et aussi étroites qu’à cette époque. Dans une perspective multidisciplinaire, le présent ouvrage propose une série d’études dans le but d’approfondir un certain nombre de questions entourant les formes et les genres qui naissent à l’époque dans ce climat d’intense activité artistique.
Les études de ce livre témoignent des rapports nouveaux qu’établissent les artistes avec une société en profonde mutation et qui entraînent une redéfinition de la pratique artistique, des liens qu’entretiennent le public et les artistes à l’art, à sa contemplation et sa consommation. Elles accordent une place centrale à la musique et aux liens que celle-ci entretient avec la littérature, la danse, le cinéma et le théâtre. L’ensemble de ces relations et mutations constitue les bases d’une modernité dont les prolongements n’ont de cesse tout au long du siècle et viennent même secouer la postmodernité à l’orée du XXIe siècle.
Au cours de l’année 2005-2006, les membres de l’équipe « musique française » ont travaillé à la préparation de ce livre qui est le fruit des travaux présentés lors du colloque international de l’OICCM de 2004.
Il est possible d’acheter cet ouvrage au bureau de l’OICRM.