Publication : Les festivals de musiques du monde. Regards comparés sur trois études de cas en France, en Italie et au Québec

L’ouvrage Les festivals de musiques du monde. Regards comparés sur trois études de cas en France, en Italie et au Québec, est un collectif qui vient tout juste d’être publié aux Presses de l’Université de Montréal en hommage à la cochercheuse OICRM Flavia Gervasi. Ce projet, qu’elle a initié en 2014 suite à une journée d’étude à la Faculté de musique de l’UdeM, a pu voir le jour grâce à la précieuse collaboration des différent-es auteur-trices de chapitre, parmi lesquel-les se trouvent le directeur de l’OICRM, Michel Duchesneau, et la coordonnatrice OICRM, Caroline Marcoux-Gendron. Le professeur émérite et membre OICRM Jean-Jacques Nattiez signe pour sa part la préface de l’ouvrage.

Un lancement officiel aura lieu en octobre prochain, à l’occasion d’une conférence de prestige du sociologue Emmanuel Négrier, qui signe l’un des chapitres du collectif.

Voici le résumé de l’ouvrage :

Les festivals de musiques du monde suscitent aujourd’hui de nombreux débats dans les domaines de l’ethnomusicologie, de l’anthropologie de la musique et de la sociomusicologie. Leur rôle dans la promotion d’un territoire, leur importance dans les processus de construction identitaire, leurs publics et leur capacité à créer et recréer des musiques issues de cultures de l’oralité sont autant de sujets abordés. Bien que ces événements aient connu un essor considérable depuis les années 1980, il reste encore beaucoup à faire en matière de recherche à leur sujet. 

Cet ouvrage collectif vise à enrichir cette réflexion, en s’appuyant sur trois études de cas dans trois contextes nationaux différents. Les festivals étudiés sont le Festival de l’Imaginaire à Paris, La Notte della Taranta dans la région du Salento en Italie et le Festival du Monde Arabe à Montréal. Suivant un principe dialogique, chercheurs et opérateurs culturels discutent des stratégies, des défis, des négociations et des ajustements nécessaires à l’organisation de tels événements. Bien que la notion de « musiques du monde » reste insaisissable, les diverses interprétations de cette catégorie renvoient toujours à des questions de rapport à l’altérité, de tensions entre échelles locale et globale, entre notions de diversité et d’universalité. Les festivals constituent ainsi des cadres d’observation privilégiés pour explorer ces polarités.

Cette publication rend hommage à la regrettée chercheuse et professeure de sociomusicologie Flavia Gervasi, qui a consacré plusieurs années de sa carrière à l’étude de ces enjeux. La parution de l’ouvrage a été rendue possible grâce au soutien financier de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM) et de plusieurs de ses membres.

Pour tous les détails, cliquez ici.

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